Longtemps sous-évalué, le travail flexible se démocratise, notamment à la suite des confinements imposés en 2020. Pour autant, ce mode de travail récent bouscule la gestion patrimoniale et oblige les entreprises à remettre en question le lien entre leurs actifs et les usages actuels.
Bien que fortement mis en lumière lors des confinements imposés en France en 2020, le télétravail est une pratique en développement constant depuis plus d’une décennie. Déjà, en 2012, le gouvernement français s’interrogeait sur les modifications des modes de travail qu’il induisait. Le développement accru des plateformes de coworking, le changement de l’organisation des bureaux, comme le flex-office en sont un exemple : nos modes de travail évoluent. Et les chiffres le montrent, selon une étude menée par Ipsos et Revolution@work en 2017, la flexibilité des lieux et des horaires sont les deux premières évolutions positives attendues par les salariés dans les années à venir.
Dans cette évolution, la gestion patrimoniale fait alors face à de nombreuses questions. Est-il encore judicieux de conserver autant de postes de travail ? Le facility management est-il correctement dimensionné par rapport à l’occupation ? Les locaux répondent-ils de manière adéquate aux nouveaux besoins des usagers ? La réponse à ces questions est d’autant plus essentielle, que cela peut avoir un impact sur les finances de l’organisation et sa capacité à disposer de locaux adaptés à ses occupants.
Dès lors, la question est simple : comment faire coïncider la gestion patrimoniale avec l’évolution de l’activité tertiaire ?
Des outils puissants de gestion d’actifs peuvent être mis en place afin d’accompagner ce changement et aider à prendre de bonnes décisions. La mise en place d’un schéma directeur immobilier permet d’identifier l’état de santé de l’actif, son (in)adéquation fonctionnelle ainsi que son taux d’occupation. Il permet aussi une mise à niveau réglementaire complète pour vérifier que rien n’est oublié sur le parc d’actifs. La récente mise en place du décret tertiaire donne aussi l’occasion d’inclure un volet sur la performance énergétique, et ainsi mettre à niveau ses actifs.
En clair, il définit les grandes lignes directrices de la politique immobilière à mener, en gardant un équilibre entre les besoins de l’organisation en ressources immobilières, sa capacité financière et les risques encourus. Mettre en place un schéma directeur immobilier questionne la place que doivent occuper les actifs pour une organisation, et la plus-value qu’ils apportent à ses usagers. Les actifs sont alors réintégrés au cœur de la création de valeur d’une entreprise.
Ainsi, l’augmentation du coworking, la démocratisation du travail à distance ou les nouvelles attentes d’une catégorie de la population souhaitant remettre en cause les habitudes de travail, peuvent être une occasion de repenser son parc d’actifs. La période troublée que nous traversons peut-être un tremplin pour initier cette évolution et quelles que soient votre taille ou vos ambitions, tbmaestro saura vous accompagner.
Mots-clés : Télétravail, Coworking, Schéma Directeur Immobilier, Usages.
Date de l’article : 25 Novembre 2020
Rédacteur : Clément Puygrenier
Sources :
- Étude « Le télétravail dans les grandes entreprises françaises » pour le Ministère chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique – Mai 2012 : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/cns/ressources/Teletravail_Rapport_du_ministere_de_Mai2012.pdf
- Étude Ipsos « Tomorrow’s work » pour Revolution@Work – Septembre 2017 : https://www.ipsos.com/fr-fr/revolutionwork-de-la-peur-lattente-0
- Ce qui se cache derrière les chiffres du télétravail en France – Septembre 2020 : https://www.institutmontaigne.org/blog/ce-qui-se-cache-derriere-les-chiffres-du-teletravail-en-france
- La révolution du travail à distance : l’enquête #Montravailàdistance, Jenparle » – Avril 2020 : https://tnova.fr/notes/la-revolution-du-travail-a-distance-l-enquete-montravailadistance-jenparle